Sur le plateau de CNEWS, Guillaume Vuilletet député En Marche fait face à Christian, un ancien SDF. L’autre France qu’on ne voie pas et qu’on n’entend jamais! Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’ pas eu sa lague dans sa poche, et ça fait du bien !
Quand on sait qu’en France il y a bientôt 3 millions de logements vides que le gouvernement préfère laisser vacants plutôt que de reloger (ça coute moins cher) et qu’on entends ces députés nous dire qu’ils essayent de trouver des solutions c’est à se vomir dessus !
Le scandale des logements vides
Trois millions. Oui ! 3 millions ! C’est le nombre de logements vacants que compte aujourd’hui la France. Et pourtant, il s’en construit 375 000 de plus chaque année sur tout le territoire, selon l’Insee.
CQCC : 2,9 millions de logements vacants en France
En France entre 2010 et 2015, le parc de logements augmente de 1,1 % par an, soit deux fois plus vite que la population. La progression des résidences principales génère les deux tiers de cette croissance avec comme premier moteur la croissance démographique, notamment en périphérie des principales villes-centres. La réduction de la taille des ménages s’atténue et n’explique plus que 28 % de l’augmentation du parc, contre 61 % entre 1990 et 1999.
La vacance de logements a beaucoup augmenté depuis 2010 (+ 3,4 % par an) expliquant désormais 23 % du nombre de logements supplémentaires. En France, 2,8 millions de logements sont vacants, soit un taux de vacance de 8 % en 2015. La vacance est marquée dans les villes-centres et plus faible en périphérie. Elle est moins prégnante dans les aires urbaines des métropoles régionales, notamment celles où le marché de l’immobilier est tendu.
Entre 2010 et 2015 le parc de #logements augmente deux fois plus vite que la population en France https://t.co/BZPMIed3D1 pic.twitter.com/HZMDt3AmrI
— Insee (@InseeFr) 26 juin 2018
On se foutrait pas un peu de nos gueules ? Ah si un peu beaucoup…
Nous encourageons chacun(e) à entreprendre ses propres recherches afin de croiser les sources et d’en tirer vos propres conclusions pour ne pas être influencés dans votre critique personnelle.